Les chutes en hauteur représentent environ 10% des accidents de travail. C’est la principale cause de mortalité en BTP et la deuxième cause de mortalité d’un point de vue général. Les chutes en hauteur étant fréquentes et dangereuses, il est impératif de prendre des mesures pour assurer la protection des ouvriers assurant des chantiers de ce type. Voici des conseils pour garantir la sécurité des travailleurs sur un pont !
Évaluer les risques
L’évaluation des risques doit être faite en amont avant le démarrage des travaux. Il s’agit d’identifier les situations de travail qui peuvent exposer les ouvriers aux risques de chute. L’évaluation concerne tous les postes de travail et s’étend même aux travaux d’entretien et aux conditions d’accès aux postes. Elle doit se faire de concert avec tous les acteurs impliqués : les ouvriers, le maître d’ouvrage et les maîtres d’œuvre. L’analyse doit aboutir sur trois mesures préventives que sont :
- prévoir des équipements de travail adéquats
- sécuriser les postes de travail
- définir un mode opératoire pour les différents travaux et la maintenance
L’objectif ici est d’éliminer les éventuels dangers ou de les limiter pour un environnement de travail sûr.
Prévoir des dispositifs de sécurité adaptés au travail en hauteur
Le dispositif de sécurité est l’ensemble des mesures prises pour assurer la sécurité des ouvriers et prévenir les chutes lors des travaux en hauteur. Ce dispositif comprend des équipements de protection individuels (EPI) et des équipements de protection individuels (EPC). Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site https://www.deltaplusystems.fr/ spécialisé dans les solutions pour le travail en hauteur et notamment pour les ponts : systèmes antichute, ligne de vie rail…
La ligne de vie
À l’instar du garde-corps, la ligne de vie est un équipement de sécurité prévu pour se protéger lors des travaux en hauteur. L’ouvrier l’utilise pour s’y attacher, ce qui prévient les risques de chute. Elle se décline en plusieurs modèles :
- la ligne de vie horizontale sur couverture
- la ligne de vie horizontale sur câble
- la ligne de vie horizontale sur rail
- la ligne de vie verticale à câble ou sur rails
Parmi les modèles, il y a également la ligne provisoire.
Le harnais
Le harnais de sécurité a pour rôle de suspendre et assurer l’utilisateur pendant qu’il est dans les airs. Il s’agit en réalité d’un dispositif qui se situe entre la chaîne d’assurage et l’usager.
Le casque
Le casque protège la tête de l’ouvrier contre les coups portés à la tête. C’est à la fois un isolant et un antichoc qui joue un rôle d’amortisseur. Il est composé de harnais et de jugulaires qui doivent être correctement ajustés pendant les travaux.
Les vêtements de signalisation
Ces vêtements rendent l’ouvrier visible sur le chantier afin d’éviter les collisions. Ils servent aussi à identifier les ouvriers en cas d’accident ou d’incendie sur les lieux de travail.
Au nombre des équipements de protection individuels, il y a également les gants, le masque respiratoire et les chaussures de sécurité ainsi que les équipements anti chute.
Pour la protection collective, on distingue les escaliers, les échelles fixes ou à marche ainsi que des échafaudages. Il y a également les plateformes de travail et les garde-corps.
Former les ouvriers
Outre les mesures prises, une formation des ouvriers en qualité, hygiène et sécurité est indispensable. Elle leur permettra de maîtriser les risques liés à leur santé et leur sécurité sur les lieux du travail. Cela aura pour résultat de réduire les accidents de travail ainsi que l’impact des activités sur l’environnement. Une formation sur les gestes de premiers secours permettra également d’intervenir rapidement en cas d’accident en attendant les secours.
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