L’industrie automobile a toujours été un important moteur de l’économie française. En effet, la France fait partie des nations pionnières du secteur automobile, notamment grâce aux enseignes emblématiques telles que Citroën, Peugeot ou encore Renault.
Les entreprises françaises spécialisées dans la construction de véhicules fournissent des emplois à plus de 440 000 personnes en France. En 2014, sur les sites de production et d’assemblage des groupes tels que Peugeot Citroën et Renault, plus de 1,8 million de véhicules légers étaient produits. Ce chiffre représente 6,7 % de la production internationale de véhicules légers (voitures avec Poids Total Autorisé en Charge inférieure à 3,5 tonnes). En France, 9 % de la population active, voire plus, ont une carrière liée directement ou indirectement au secteur de l’industrie automobile. Les marques françaises figurent parmi les plus appréciées sur le plan international.
Un secteur qui se divise en deux
La filière automobile peut être classée en 2 grandes catégories, à savoir :
Les constructeurs automobiles
Les entreprises de cette branche ont pour principale activité la production de véhicules. Certaines disposent de ressources humaines et de technologies adaptées pour intervenir à toutes les étapes de la fabrication d’une voiture : conception, montage et commercialisation. D’autres, faute de ressources ou de matériel, ne peuvent être qualifiées que d’assembleurs. Ces sociétés ne disposent que d’usines permettant l’assemblage des différentes pièces utiles pour créer un véhicule. La conception et la fabrication de l’ensemble des pièces sont confiées à des firmes industrielles appelées « équipementiers ».
Les sociétés spécialisées dans la construction de véhicules sont généralement des entreprises d’envergure mondiale. Les firmes de petite taille ont souvent des difficultés à faire face à la rude concurrence des géants. Par conséquent, elles ont tendance à disparaître. Un grand nombre de constructeurs automobiles sont d’origine américaine et européenne. Toutefois, les firmes de l’Extrême-Orient, notamment celles du Japon et de la Corée du Sud, occupent également une place non négligeable sur le marché automobile mondial.
Les catégories de constructeurs
Il existe plusieurs catégories de constructeurs de véhicules. D’abord, il y a les généralistes qui produisent une large gamme de voitures, dont : citadines, monospaces, SUV, familiales, véhicules électriques, etc. Les principales cibles des constructeurs de cette catégorie sont les personnes de classe moyenne. Leur but est de vendre un grand nombre d’automobiles.
Certains constructeurs se concentrent sur une classe de clients spécifique : les VIP. Ces enseignes appartiennent à la catégorie « luxe ». Elles produisent des modèles de voitures très haut de gamme. Les autres catégories d’entreprises dans le secteur de l’industrie automobile sont : les constructeurs Premiums et les constructeurs low-cost (ciblant les pays émergents). Toutefois, il existe des constructeurs qui se caractérisent par leur faible productivité. Ils produisent une seule catégorie de voiture et lancent, parfois, moins de 5 000 modèles par an. Ces derniers sont issus d’une production semi-artisanale ou artisanale.
Les équipements pour les véhicules
Dans l’Hexagone, le nombre d’équipementiers atteint jusqu’à plus de 300 sociétés. Dans cette catégorie, il existe des multinationales, mais aussi quelques PME spécialisées. Les firmes de cette classe consacrent un budget conséquent à leur département R&D. L’objectif étant d’offrir un niveau élevé de sécurité et de confort aux passagers. La recherche de solutions écologiques fait également partie des préoccupations des entreprises du secteur.
Les équipementiers proposent des types de pièces diversifiés, comme : batterie, filtre à carburant, freins, amortisseurs, pneumatiques, climatisation, essuie-glaces, filtre d’habitacle, démarreur, radiateur d’huile, pot d’échappement, bougies, catalyseur, différents équipements électriques et toutes autres pièces nécessaires au bon fonctionnement d’un véhicule. Certaines comme le tableau de bort peuvent être fabriquées par usinage.
Les métiers de l’automobile
Les professionnels travaillant pour le compte des grandes entreprises de l’industrie automobile occupent des postes à différents niveaux de la construction des véhicules : conception, fabrication, distribution, service après-vente, etc. Ce secteur industriel présente alors un vaste choix de métiers aux intéressés.
Un constructeur automobile, pour être productif, assurer sa compétitivité, développer ses activités, mais aussi pour relever les défis environnementaux et sociétaux, doit avoir un personnel constitué de personnes compétentes. Le niveau d’étude requis pour intégrer cette filière varie du CAP au diplôme d’ingénieur.
Des spécialistes dans des domaines variés, tels que : la production, le design industriel, la recherche et développement, les TIC (technologies de l’information et de la communication), la robotisation sont requis. Les constructeurs auto disposent également de départements chargés des activités comme : la gestion et l’administration, le commerce, les achats, la logistique, etc.
Parmi les métiers qui réservent le plus d’opportunités, il y a, par exemple : l’Ingénieur en mécanique, le Dessinateur en construction mécanique et le Designer industriel.
Les entreprises de l’industrie automobile française
Parmi les entreprises de référence lorsque l’on parle de l’industrie automobile française, il y a :
Le groupe PSA (Peugeot société anonyme) occupe actuellement la deuxième place dans le classement des plus grandes compagnies européennes de son secteur. Son objectif est de proposer des modèles de véhicules perfectionnés qui offrent des privilèges inégalés aux usagers. Pour y parvenir, il dispose d’un personnel doté d’un savoir-faire de haut niveau, ainsi que des technologies sophistiquées. L’excellence et l’innovation sont au centre des préoccupations du groupe. Ce carrossier est responsable de l’exploitation de marques auto, telles que : Citroën, Peugeot, Vauxhall, Opel et DS Automobiles. En France, en 2016, il occupe la place de leader incontesté de son marché, avec une part de marché de 27,74 %. En 2017, le groupe a commercialisé 3 630 000 de voitures.
Le groupe Renault a été officiellement créé le 25 février 1899 par Fernand et Marcel Renault. Ce constructeur français, qui est désormais lié aux géants japonais Nissan et Mitsubishi, est au premier semestre 2017, le premier groupe international dans le secteur de l’industrie automobile. Ses usines et filiales sont réparties dans plusieurs pays. Sur l’année 2016, ce géant français a vendu 3,18 millions de voitures, sous différentes marques (Renault Samsung Motors, Dacia et Renault).
L’équipementier automobile Valeo dispose d’une importante notoriété en France. Il travaille en partenariat avec tous les constructeurs. Grâce à l’expertise de son équipe, l’enseigne fournit à ses partenaires des équipements auto et des systèmes innovants qui favorisent la réduction d’émissions de CO2. Les produits de la marque sont propices à une conduite de manière intuitive. Ce groupe est également reconnu pour la qualité de ses pièces de rechange. Selon les statistiques de 2017, il emploie 111 600 salariés. Ses produits sont distribués dans plus de 184 pays. Il dispose de 55 centres R&D.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise Faurecia, estimé à 20 692 milliards d’euros en 2015, atteste de son importance sur le marché. Faurecia est un groupe français spécialisé dans l’ingénierie et la production d’équipements auto. Ses clients sont des constructeurs de véhicules. La société se charge du développement, de la fabrication et de la commercialisation de produits tels que : systèmes d’intérieur, sièges et technologies de contrôle des émissions (échappements).
La question « Quelle est la meilleure voiture électrique ? » s’impose alors que l’industrie française accélère sa transition vers des véhicules plus durables. La production locale s’adapte pour répondre à des enjeux techniques et environnementaux majeurs.
Entre innovation et savoir-faire, les constructeurs français se concentrent sur la qualité industrielle et la conformité aux normes strictes de sécurité. Ces critères sont décisifs face à une demande croissante.
Comment fonctionne l’industrie automobile ? Cette question renvoie à un secteur dynamique en constante évolution, marqué par l’innovation et la production locale au cœur de la France. L’industrie automobile française se distingue par son savoir-faire technique et ses exigences élevées en matière de qualité industrielle.
Les enjeux actuels portent sur la transition vers des véhicules plus propres, la conformité aux normes européennes, mais aussi la maîtrise de la logistique et des installations sur site. Cette chaîne complète, de la fabrication à la livraison, impose une rigueur forte aux acteurs locaux.
L’industrie automobile occupe depuis un siècle une place centrale dans l’économie mondiale : fabrication de véhicules, chaînes d’assemblage, équipementiers, services aux véhicules… Au-delà de la production, c’est tout un écosystème qui contribue à l’emploi, à l’innovation, à la structuration industrielle des territoires.
Dans un contexte de transition énergétique, de digitalisation, de mondialisation et de reconfiguration des filières, la question « combien d’emplois génère l’industrie automobile » prend une dimension stratégique. Elle éclaire les défis de souveraineté industrielle, les besoins de compétences et l’avenir du travail dans ce secteur clé.
Dans cet article, nous proposons d’abord un panorama mondial des emplois générés par l’industrie automobile en 2025, puis un focus sur la situation en France : données récentes, tendances, enjeux pour les salariés et les sous-traitants.
En 2025, près d’une voiture neuve sur deux est financée via un leasing. Cette solution, qu’il s’agisse de la LOA (Location avec Option d’Achat) ou de la LLD (Location Longue Durée), promet de rouler au volant d’un véhicule neuf sans les contraintes d’un crédit classique.
Mais derrière cette promesse de simplicité, le leasing cache aussi des pièges contractuels et des coûts additionnels que beaucoup découvrent trop tard. Avant de signer, il est donc essentiel de peser objectivement le pour et le contre.
Faut-il acheter sa voiture à crédit ou la prendre en leasing (LOA ou LLD) ? En 2025, la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Entre hausse des taux, incitations écologiques et évolution rapide des modèles, une transformation poussée par une industrie automobile qui favorise les cycles de renouvellement courts, le bon choix dépend autant du coût total de possession que du profil du conducteur.
La vraie question n’est pas « quel est le moins cher par mois ? », mais bien « combien coûte réellement l’usage d’une voiture sur trois ou cinq ans ». Pour y voir clair, nous avons analysé les chiffres d’un modèle populaire et confronté les deux formules.
L’essor de la mobilité électrique bouleverse l’industrie automobile mondiale et la France n’y échappe pas. En 2025, plus d’un véhicule neuf sur quatre vendu dans l’Hexagone est 100 % électrique. Mais entre promesses technologiques et réalités mécaniques, une question demeure : quelle est la voiture électrique la plus fiable ?
Cet article a pour objectif de vous aider à faire un choix éclairé, en analysant la fiabilité des voitures électriques à travers les études de référence, les retours d’expérience d’automobilistes et les classements des organismes indépendants.
Que vous envisagiez un achat neuf ou d’occasion, comprendre les différences de fiabilité entre les marques vous permettra d’éviter les mauvaises surprises et d’investir sereinement dans un véhicule durable.
Le marché de l’automobile d’occasion connaît une croissance continue en France. La demande en véhicules fiables et accessibles reste forte, alimentée par la hausse du prix du neuf et les délais de livraison allongés. Pour les professionnels de l’automobile, tels que des garages, négociants ou loueurs, l’achat-revente de voitures représente un relais de développement particulièrement attractif.
Alors que les prix des voitures électriques inquiètent de plus en plus les consommateurs français, une question revient avec insistance, aussi bien chez les acheteurs que dans les milieux industriels : la France est-elle encore capable de produire une voiture électrique vraiment abordable ?
Entre les promesses politiques, les défis énergétiques et les stratégies des constructeurs, ce sujet soulève de vraies interrogations économiques et industrielles. Car au-delà du prix final affiché en concession, c’est tout un modèle de production automobile qui est remis en question.
Entre les véhicules thermiques voués à disparaître et l’électrique 100 %, l’hybride rechargeable semblait incarner le parfait compromis. Capable de rouler quelques dizaines de kilomètres en électrique tout en conservant un moteur essence pour les longs trajets, ce type de motorisation a connu un essor rapide depuis 2020.
Mais en 2024-2025, les signaux sont contrastés. Certains gouvernements réduisent les aides, plusieurs constructeurs annoncent la fin programmée de certains modèles, et la critique environnementale se renforce. Alors, l’hybride rechargeable a-t-il encore un avenir dans l’industrie automobile française et européenne ?
La batterie est le cœur des véhicules électriques. C’est aussi leur composant le plus coûteux, le plus surveillé… et celui qui suscite le plus de questions. À l’achat, de nombreux conducteurs – particuliers comme professionnels – veulent savoir : combien de temps va durer la batterie ? Va-t-elle perdre de l’autonomie ? Peut-elle être remplacée ?
Au-delà des promesses commerciales, la durée de vie réelle d’une batterie dépend de nombreux facteurs : technologie utilisée, qualité industrielle, usage quotidien, conditions climatiques… Cet article vous propose une analyse concrète, appuyée sur des données vérifiées, tout en explorant les implications industrielles pour la filière française.